Notes de littérature française

Publié le par Nectassium

Pour Miss July (et aussi Slash), voilà mes notes (parfois elliptique, je sais).

Notes du cours de Littérature française du 30/01/2006

 NB : […] = trou dans mes notes L  

 Samedi 1er avril, de 8h à 12h, amphi 1 : examen de littérature française, 4h. Au choix : commentaire de texte ou dissertation, sur tout le programme, ou l’un des trois livres

Victor Hugo (fin) : “C’est la révolution photographique que nous voulons faire”

Gérard de Nerval (1808 – 1855) : Il a vécu au moment du début de la photographie. Il rejette d’abord le procédé, en ce méfiant de « la nouvelle image mécanique ». En 1841, il est interné pour folie (il est alors schizophrène, paranoïaque, mythomane, …). Il est, suite à cela, rejeté par le monde littéraire. Son idée : partir en Orient faire un reportage photographique (dans un but surtout commercial, car c’est alors la mode de la photo). Il achète donc un daguerréotype et part pour Le Caire. Il revient quelques mois après avec deux photos seulement (problème du climat pour les produit chimiques utilisés pour la photographie). Nerval : « les dessins valent mille fois mieux que les daguerréotypes ». Il est déçus pas l’outil photographique. Il repart tout de même plus tard en Orient, et réussit à faire des photos. Mais pour lui, la photo empêche de rêver, elle montre la « fadeur » du réel. Nerval : « Le daguerréotype, instrument de patience qui s’adresse aux esprits fatigués, détruisant les illusions, oppose à chaque figure le miroir de la vérité »

Baudelaire : Il n’a jamais pratiqué la photographie, et il n’aimait pas être photographié, mais il a beaucoup écrit sur la photographie : « Salon » de 1859. Dans ce « Salon », des photos sont exposées dans une exposition de peinture. [voir citation 7]

Zola : Il a découvert très tard la photographie ( à la fin des années 1880), alors que ses romans étaient déjà écrits. Il est tout de suite emballé, et fait même sa propre exposition de photos en 1888. Pour lui, la photographie est comme son écriture naturaliste (qui a pour objectif de copier le réel). Zola : « Le romancier doit être le photographe des phénomènes. Son observation doit représenter exactement la nature ». (effacement de la subjectivité)

Exposé (assez elliptique):

Vrai nom : Jean-marie Mathias Philippe Auguste. […].Il est issu d’une illustre lignée bretonne […]. Va à Paris. « Premières poésies » : recueil de poésies. Noue amitié avec Baudelaire, E.Poe, Mallarmé, Huysmans. […] fan de Wagner.

Baudelaire et Villier de I-Adam : Les deux ont en commun le rejet du monde et de la masse, et le pessimisme. Villier a le goût du fantastique et du macabre (influence d’E.Poe) et du lyrisme (influence de Wagner). Ami avec Mallarmé (qui a aussi des liens avec E.Poe comme Baudelaire). Huysmans, Blois : autres « potes ». Blois : un ultra catho, surveille Villiers. Villiers : influencé aussi par Hegel.ð      ces hommes ont influencé Villiers.

 

Villiers : d’abord naturaliste, puis symboliste. Il n’a pas de succès à son époque. Il vit seul, vie de misère, de bohême. Un « poète maudit ». 

 

 

 

 

 

Il est hostile au positivisme et à la science (car progrès et matérialisme). Il est très religieux. Chrétien « par le sang » avant de l’être par conviction. Idées sur la mort, sur le suicide (il ne le condamne pas du tout, au contraire)

1859 : « premières poésies » […] 1886 : « L’Eve Future » […] […]

On retrouve ses opinions sur la mort, sur la science. « Eve future » : satire de la science. […] traitement allégorique et métaphorique de la science. Roman « crypté », ésotérique, symboliste. […]

Claire Lenoir : débat philosophique, métaphorique […] 

[…] 

foi chrétienne. Hégélisanisme. Occultisme. […]

Ajouts par Mme Stein :

Villiers : Né en 1838. famille très catholique. Il commence par la poésie. Premier succès : 1874 : les contes cruels (publication de nouvelles dans la presse). Son texte le plus connu : L’Eve Future. Villiers est très hostile à la république et à la bourgeoisie. Ses contes : inspiration fantastique (E.Poe), symboliste, et parnassienne.

Ce qui caractérise le plus son écriture, c’est l’ironie. Pour cela, il utilise plusieurs procédés : l’antiphrase, l’éloge paradoxale, le discours rapporté, les formes de parodies de langage, la typographie, … On trouve ces procédés dans Claire Lenoir. Ironie contre les bourgeois, la science, l’esprit positiviste, qui a la prétention de se passer des mythes et de la religion. Villiers refuse la perte de la spiritualité, l’animalisation de l’homme, réduit à une organisme comme les autres. Villiers : « La science nous prouve par A + B que nous ne sommes après tout qu’une vermine provisoire » 

 

 

 

L’Eve Future : l’histoire : Lord Ewald ( ?) aime la plus belle femme du monde, mais elle est très conne. Il veut se suicider par désespoir. Il parle à Edison, un scientifique, qui lui dit qu’il va créer une femme artificielle à la fois belle et intelligente (NB : bonjour la misogynie !) Mais il y a le problème de la religion. […] [Voir texte]

 

 

 

 

 

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