Notes II

Publié le par Nectassium

Claire Lenoir

 

 

 

 

1867 : 1ère version du texte (publié dans des journaux)

 

 

1887 : 1ère version complète

 

 

N.B. : en 1867, Villiers connais déjà le « procédé » de la photographie rétinienne (cf 2ème paragraphe, p.43)

 

 

Chap 1 à 6 : mise en place de l’intrigue, et présentation de Tribula Bonhommet

 

 

Chap 7 à 14 : discussion « métaphysique »

 

 

Chap 15 à 20 : révélation photographique du suprasensible

 

 

 

 

 

C’est une nouvelle : court récit dont tous les éléments sont disposés en vue d’une chute. (genre en vogue à la fin du XIXème siècle)

 

 

Plus précisément : une nouvelle fantastique. Pas dans le merveilleux

 

 

 

 

 

I] Satire de la bourgeoisie et du positivisme à travers Tribula Bonhommet

 

 

II] Une confrontation des idées contemporaines

 

 

III] La révélation photographique

 

 

 

 

 

I] Satire de la bourgeoisie et du positivisme à travers Tribula Bonhommet

 

 

 

 

 

Ironie de Villiers

 

 

Le narrateur est un personnage ridicule. Mis à distance. Toute l’énonciation est donc au second degré.

 

 

C’est un personnage qui incarne tout ce que Villiers déteste : bourgeoisie et positivisme (médecin, prétentieux)

 

 

 

 

 

Tribula Bonhommet : Bonhommet = référence à deux personnages de la caricature : Mr Prudhomme et Mr Bonhomme, qui incarnent le matérialisme, la bourgeoisie, …

 

 

Villiers reprend cela, et ajoute –et (petitesse)

 

 

 

 

 

Le portrait de Tribula Bonomet

 

 

 

 

Dès le 1er chapitre : pour Villiers, il incarne tout un état d’esprit au XIXème, qu’il déteste.

 

 

p28, au dessus de la pancarte : « à moi seul… »

 

 

homme âgé, qui se dit docteur, qui utilise une style très pédant, très prétentieux ( formules latines, expressions prétentieuses, …)

 

 

voir p29 (portrait). Bonomet se dit positiviste. Mais : contradictions (Mystère / positivisme ; foi / science). Pour lui, la science tient lieu de métaphysique.

 

 

Voir p27 portrait : physiognomonie (lien entre physique et caractéristiques morales) = une pseudo-science du XIXème s. => caricature

 

 

1er paragraphe consacré à son nez. Il parle peu de ses yeux, contrairement au couple Lenoir. (=> le regard)

 

 

Tribula Bonhommet : présente  tous les lieux communs, les caractéristiques ; dont l’européanisme (idée républicaine)

 

 

Il admire Voltaire

 

 

ð      personnage caricatural

 

 

Tribula Bonhommet : inculture absolue (chap 7. on parle musique. T.B. ne connais pas Wagner)

 

 

P52 : il apprécie une écrivain : Ponson du Terrail (écrivain à succès de l’époque, grand public)

 

 

Il juge les œuvres en fonction de l’argent qu’elles rapportent.

 

 

P 53 (milieu) : il oublie Victor Hugo

 

 

P 53 (fin) : Hugo => analyse

 

 

Portrait de « l’américain » : E. Poe (critique)

 

 

(voir aussi p42 : Chateaubriand. T.B. ne retient que ses écrits ethnographiques)

 

 

T.B. : prétention, mépris (voir d’ailleurs le nom des titres des chapitres)

 

 

Chap 15 : mort de Lenoir, à cause des traitements de T.B. , et pas à cause du tabac en fait.

 

 

 

 

 

II] Une confrontation des idées contemporaines

 

 

 

 

Ce passage central est lui-même structuré :

 

 

3 personnages qui reprennent des grands courants de pensée

 

 

existence d’un Dieu ? D’autre chose que la matière ? et si oui, quoi ?

 

 

ces discussions sont liées à l’intrigue

 

 

la fin donne des réponses aux questions

 

 

3 pers. :

 

 

 

 

 

1)T.B. :

 

 

il incarne le positivisme matérialiste. Il ne crois qu’en la matière. Il rejette toutes les croyances autres dans le domaine de l’absurdité. Il refuse l’irrationnel.

 

 

« l’âme humaine n’est qu’une sécrétion du cerveau »

 

 

« l’Idéal n’est qu’une maladie du cerveau, rien de plus »

 

 

mais pers. Ambiguë (voir p30 : il a une part de croyance à l’irrationnel ; mais ne l’assume pas. )

 

 

il rejette et ridiculise en bloc toutes les croyances (p48)

 

 

 

 

 

2) Césaire Lenoir

 

 

il incarne l’Idéalisme Hégélien

 

 

Théorie de l’Idée (Hegel) : L’Idée n’est pas une représentation subjective, c’est une forme supérieure de l’esprit qui s’extériorise dans la nature et dans le monde. Idée : être impérissable qui est partout. L’esprit : pensée qui, en se clarifiant progressivement, réussi à parvenir à l’absolu.

 

 

Césaire : le monde entier émane de l’Idée, est régi par l’Idée.

 

 

P72 : « l’Idée est la plus haute forme de la réalité »

 

 

Mais Césaire : pas seulement hégélien : il s’intéresse à l’occultisme, à la magie, à l’astrologie, à la cabale, au magnétisme.

 

 

Césaire : synthèse de ces croyances

 

 

Dans quelle mesure Villiers adhère aux idées de Césaire Lenoir ?

 

 

Césaire : amical, sympa, accueillant, au début du texte. A table, il ne parle pas, il mange => sauvagerie interne

 

 

ð      l’homme est double

 

 

 

 

 

3) Claire Lenoir

 

 

la chrétienne => porte-parole de Villiers

 

 

la personne qui a le dernier mot dans le texte. Elle parle en dernier. Elle suscite l’adhésion de son mari. Elle est celle qui encadre toute la discution. Par la pertinence de ses idées littéraires, le lecteur « admet » la pertinence des autres idées.

 

 

Pers belle, sympa. Mais mystérieuse

 

 

ð      pas caricaturale 

 

 

ð      valorisée

 

 

Mais : part d’ombre : adultère

 

 

Fin : donne raison à qui ? Césaire

 

 

ð      ne donne pas la preuve de Dieu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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